La France, par des
hasards de l'histoire, s'est trouvée au XXe siècle
au carrefour des courants bouddhistes les plus divers.
Le bouddhisme se
nomme lui-même "Dharma du Bouddha", c'est-à-dire
l'Enseignement. Ce dernier a été révélé,
il y a deux mille cinq cents ans par Shakyamuni à la suite
de son éveil.
Vietnamiens venus
en Europe lors de la première Guerre Mondiale, lamas tibétains
appelés par des disciples occidentaux, réfugiés
cambodgiens fuyant les massacres des Khmers rouges ont implantés
le bouddhisme en France.
On recense aujourd'hui
environ 300 000 fidèles et près de 5 millions de
sympathisants, ce qui en fait la quatrième religion de
l'Hexagone.
Les courants zen
et tibétains sont les plus développés, contrairement
aux communautés d'Asie du Sud-Est.
J'ai donc décidé
de suivre le Sangha de deux Temples Tibétain, l'un se situant
à Paris et le second en Normandie. Tout deux furent fondés
par son Eminence Kiabjé Kalou Rinpoché.
Le Sangha représente
la communauté des moines et des fidèles et, plus
généralement la communauté des pratiquants.